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Accueil » Blog » Bénin/Sécurité: Dr. Aziz Mossi : « Le Jnim est présent au Bénin depuis 2017 – 2018 »
BéninLutte contre le terrorisme

Bénin/Sécurité: Dr. Aziz Mossi : « Le Jnim est présent au Bénin depuis 2017 – 2018 »

Julien
By Julien Ajouter un commentaire Date de publication : juin 18, 2025
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19 Min Read
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Par Arnauld KASSOUIN

Le Jnim est le groupe le plus actif dans les fuseaux nord du Bénin. « Des données disponibles, l’ennemi est bien connu et bien défini. Il s’agit principalement du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GISM) » confirme et nous apprend le rapport général du séminaire d’évaluation de l’opération de lutte contre le terrorisme (Mirador) au Bénin (Juin 2024). Face à la dégradation de la situation sécuritaire au nord du pays, le gouvernement a entrepris des actions. Allant du militaire à la judiciarisation du phénomène par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Malgré la diversité de la réponse étatique, il est observé que le Jnim ne cesse de perpétrer des attaques sur les positions des Forces Armées Béninoises (FAB). Qu’en est-il de ce fait, de la compréhension réelle de l’expansion du Jnim aux abords des frontières béninoises ? À cette problématique, le spécialiste de l’extrémisme violent et de la radicalisation, Dr. Aziz Mossi a tenté d’apporter des éléments de réponse dans cet entretien.  

Arnauld KASSOUIN: Selon vous, quels seraient les facteurs géographiques et politiques qui font de la région frontalière Burkina-Niger-Bénin une zone stratégique pour le Jnim ?

Dr. Aziz Mossi : Le nord du Bénin, parce que c’est une zone couverte par de nombreuses forêts. Cette réserve naturelle leur permet de se cacher. Autrement dit, cet espace géographique offre une couverture assez importante, intéressante et stratégique pour le Jnim. 

Ensuite, c’est une zone qui est très peu contrôlée par les trois États frontaliers. Cette zone ressemble à un no man’s land. Par exemple, quand on prend la région de Koalou Kourou, pendant des décennies, l’Etat béninois et l’Etat burkinabé ont cessé d’être présents dans cet espace. Ce qui a d’ailleurs permis à cette zone de devenir un sanctuaire pour les terroristes jusqu’en 2022. Ils ont pris le temps de s’installer et de contrôler la région d’un point de vue géographique. Ce n’est pas tout. Ils ont également pris le temps de la coloniser et d’établir un solide ancrage. De plus, ils ont noué des relations d’affaires avec les populations. En effet, des activités liées au carburant, à l’or, aux produits manufacturés et aux produits vivriers se sont développées avec une bonne participation des éléments du Jnim. 

Cet espace géographique offre également une grande facilité de mobilité à moto. Il est vrai qu’il y a des forêts denses mais on dénombre des centaines de pistes dans ces zones. Lors d’un entretien avec un douanier, ce dernier m’a indiqué que, dans cette zone, ils ont recensé près de 300 sentiers de fraude sur à peine 300 km. Cela montre le caractère très poreux de cette frontière.  

De même, cette région est très proche du Nigéria, où le Jnim, comme d’autres groupes, parvient à effectuer des transactions de motos qu’il utilise. Il en va de même pour les armes qu’il peut exploiter sur le terrain. A moto, depuis cette frontière, on peut se déplacer en une journée et se retrouver au cœur du Nigéria. Cela est impossible à réaliser dans le désert sahélien. Il faudra retenir que c’est cet avantage qui permet au Jnim d’opérer. Le dernier élément que je voudrais évoquer est le fleuve Niger. Il est très utile pour le groupe, car il permet d’effectuer des transactions malgré les contraintes liées au droit international. On a constaté, par exemple, que le trafic de carburant sur le fleuve Niger est très développé en raison des divergences entre les législations bénino-nigériennes. La plupart des produits prohibés au Bénin sont tolérés au Niger. Je tiens à souligner à titre illustratif le cas des produits pharmaceutiques de contrebande qui sont combattus au Bénin. Au Niger, en revanche, avec une simple autorisation d’une autorité locale et un Kiosque, on peut vendre des médicaments. 

Le Niger combat farouchement le trafic de carburant illicite, tandis qu’au Bénin, il est toléré. Voilà un autre cas d’école. Le Jnim exploite ces facilités. La stratégie consiste à naviguer du côté béninois lorsqu’ils transportent du carburant par le fleuve, car ce dernier est partagé entre le Bénin et le Niger. Pour les médicaments, c’est l’inverse. C’est pour dire que cette zone offre beaucoup d’avantage géographique qui permette la mobilité et facilite les échanges économiques entre les éléments du Jnim et des communautés locales.

Depuis quand observez-vous réellement l’évolution du Jnim dans le nord Bénin ? 

Le Jnim est présent depuis les années 2017-2018, mais il ne manifestait pas de manière violente. La population n’avait pas non plus une connaissance de ces éléments. Ce sont des personnes que la population côtoyait et rencontrait sans le savoir. Depuis 2017 et 2018, le Jnim s’est installé progressivement dans cette zone. L’Etat béninois était informé mais n’avait pas cru devoir prendre des dispositions malgré les interpellations des uns et des autres y compris par les États voisins. En réalité, pendant longtemps, le Bénin a s’est comporté comme si c’était un problème sahélien qui ne le concernait pas.

Malheureusement, à partir du moment où l’État a commencé par entreprendre des dispositions pour aller contre ce groupe, c’est en ce moment qu’il a commencé par se faire voir de manière violente par des attaques. Jusqu’en 2019-2020, ils circulaient sur le territoire. Les populations les voyaient et ont commencé à comprendre car elles apercevaient des drapeaux noirs auxquels elles n’étaient pas habituées. Toutefois, ils leur disaient qu’ils n’étaient pas là pour eux. Ce n’est que lorsque l’Etat a finalement décidé de les attaquer qu’ils ont réagi. 

Peut-on établir une corrélation entre les combattants opérant dans le Liptako-Gourma et l’intersection Burkina-Niger-Bénin ?

Forcément. Comme vous le savez, la menace se propage par diffusion. Elle est passée de la Libye au Mali, du Mali vers le Burkina puis du Burkina au Niger et enfin au Bénin. Donc c’est une diffusion progressive. La zone du Liptako-Gourma est l’épicentre de la naissance de ces groupes, qui se sont ensuite diffusés dans les pays voisins, notamment les pays côtiers. Il est vrai qu’avec le temps, les principaux acteurs qui sévissent aujourd’hui se sont ancrés localement. Ils ne sont plus forcément des combattants qui quittent directement le Liptako-Gourma pour venir opérer au Bénin. Les gouvernements Burkinabé et nigérien ayant pris des dispositions pour bloquer certaines routes, ils ont procédé à des recrutements locaux. 

Cependant, plusieurs de ceux qui les formaient à la fabrication des engins explosifs ou qui étaient instructeurs militaires viennent de cette région. Avec pour objectif de renforcer les compétences des acteurs locaux qui sont principalement dans le sud-est du Burkina Faso. Ceux-ci font même dans le transfert de compétence. 

Ce qui explique que des noms de Béninois ont même commencé à être cités parmi les chefs de section du Jnim. Ce fait démontre qu’on n’a pas forcément une migration depuis le Sahel central vers le Bénin. Il y en avait eu aux premières heures. Ou les premières années pour assurer un ancrage local du phénomène. Mais, à partir du moment où cela a pris, ils ont responsabilisé certaines personnes.  C’est aussi ça la stratégie, promouvoir des têtes de pompes locales pour les encourager et motiver dans leur combat. Ils ont pris des locaux qui ont connu des ascensions et qui contrôlent désormais des cellules. Cela n’exclut pas la présence de renforts venant d’autres fronts, plus expérimentés et mieux équipés.

L’expansion du Jnim vers le nord du Bénin est-elle une stratégie délibérée ou plutôt un simple débordement des violences du Burkina ou du Niger ?

Ce n’est ni l’un ni l’autre. C’est plutôt une stratégie mûrie, pensée et programmée. Cette progression a été planifiée parce qu’ils s’inscrivent dans une démarche de quête d’espace.  Plus ils remportent de succès, plus ils progressent dans la conquête des territoires. Cela fait partie de leur stratégie. En vérité, le Bénin présente plusieurs facteurs favorables qui leur permettent de réussir leurs actions et d’établir une base pour mieux s’étendre, tant dans les pays du Sahel que dans des pays comme le Ghana et le Nigéria.

Quelles seraient les principales tactiques utilisées par le Jnim au nord du Bénin ?

Il y a déjà l’affrontement direct, ce qui constitue une évolution. Les premières attaques étaient des attaques surprises, souvent perpétrées au milieu de la nuit, lorsque les policiers ou les militaires avaient perdu leur vigilance. Toutefois, on observe désormais des affrontements directs dans les environs de 7 h du matin, 16 h, voire 17 h, quand les militaires sont en état d’alerte. 

Ensuite, l’utilisation d’engins explosifs s’est considérablement accrue ces deux dernières années. Cela s’explique par le fait que l’Etat a mis en place des bases opérationnelles avancées. Les engins explosifs improvisés visent à réduire la mobilité des forces de défense et de sécurité. On observe également des recrutements de diverses natures. Ces derniers reposent sur la persuasion (en mettant les gens face à leur responsabilité historique). Il y a aussi des recrutements par enlèvements (en raison de leur statut ou de leur rôle social dans la communauté, ceux-ci peuvent être utiles soit en tant que combattants ou soit comme informateurs). Les individus enlevés sont recrutés, retenus par le groupe et finissent par être des leurs. 

Notez-vous une certaine fixation sur certains groupes sociaux ou communautaires qui sont ciblés par le Jnim ? 

On parle beaucoup des Peuls. Il est également vrai qu’ils sont les plus nombreux. Disons qu’ils sont à la fois victimes et acteurs à part entière de l’animation du Jnim. En effet, de nombreux enlèvements forcés ont ciblé des Peuls. Cependant, d’autres ethnies rejoignent également ces groupes, principalement pour des raisons pécuniaires. Malheureusement, de nombreux jeunes ont rejoint le groupe pour des raisons financières. Donc même s’il y a une forte présence de peuls dans ces organisations, il y a quand-même d’autres groupes communautaires qui se retrouvent parmi eux. Un autre élément est qu’on a tendance à tout mettre sur le dos de l’islam ou de la religion. 

C’est d’ailleurs pour ça que les Peuls sont les plus nombreux. Parce que la plupart d’entre eux sont dans des régions à dominance musulmane. Je connais beaucoup de camps Peuls qui ont été attaqués par les organisations d’extrémisme violent et malheureusement, il y en a aussi qui tombent sous les balles de l’armée dans diverses circonstances. Lors de l’attaque des installations de Soroubat chargées de la construction de la route Guéné-Karimama, dans la nuit du 24 au 25 novembre 2024, il y a eu des complicités locales qui n’étaient pas forcément peules. Cela montre qu’il ne s’agit pas uniquement d’une question peule, mais on observe effectivement une fixation sur les Peuls.  

La fixation du gouvernement en termes de communications sur les communautés peules peut-elle amener certains à rejoindre d’autres bords ?

La communication du Jnim concernant l’attaque du 17 avril 2025 portait sur ce point.  Ils ont mis en garde le gouvernement contre les enlèvements tous azimuts de civils non armés. Ils ont même précisé que ce n’était pas une question d’ethnie et qu’ils défendaient les droits des citoyens. Il y a également une tendance à dire qu’ils sont là pour rendre justice. 

Dans cette logique, il n’y a pas seulement la communication du gouvernement : certains acteurs intervenant sur ces questions ont aussi tendance à stigmatiser les Peuls. Par exemple, l’armée a organisé des rencontres avec la communauté peule. Pourquoi ne pas le faire avec la communauté Bariba, puisque les fils et filles de ces communautés jouent divers rôles et collaborent avec ces groupes. En réunissant que les Peuls, cela constitue une forme de stigmatisation. Je ne sais pas comment les Peuls l’ont perçu eux-mêmes. Mais cela peut-être contre performant pour la lutte contre l’extrémisme violent. 

Quelles failles structurelles (absence de l’Etat, porosité des frontières, manque de ressources militaires…) facilitent l’implantation du Jnim dans le nord du Bénin ? 

Il s’agit de facteurs et non de failles. Un politiste nigérian qui a écrit un texte que je trouve très intéressant. Celui-ci comparait l’extension de Boko Haram dans certains Etats et pas dans d’autres. Celui-ci a comparé la pénétration de Boko Haram à Gombe, un État du nord-est du Nigéria, qui présente les mêmes caractéristiques économiques que d’autres États impactés par Boko Haram. Son constat est que, à Gombe, Boko Haram n’a pas rencontré de succès. 

Selon lui, ce ne sont pas nécessairement les aspects économiques ou géographiques qui favorisent le succès de Boko Haram. Ce sont plutôt les facteurs socio-culturels. Il a observé que les Etats où Boko-Haram a rencontré un grand succès sont ceux qui partagent à peu près la même communauté linguistique avec ses membres. En effet, je pense que la culture est un élément important. Dans les zones où le phénomène prospère, quelqu’un qui parle ma langue est considéré comme mon frère. Même s’il est étranger. 

De plus, quelqu’un qui pratique la même religion, l’islam est généralement perçu comme un frère.  Dans le même sens, le Coran incite à la solidarité avec ses frères musulmans. Donc le facteur religieux peut-être également un facteur important à prendre en compte. Troisièmement, la dimension socio-historique constitue un élément capital. Les Peuls se sentent aujourd’hui évincés d’un espace qu’ils contrôlaient autrefois. N’oubliez pas qu’avec Ousman Dan Fodio, l’empire peuls a régné sur toute cette région. Ensuite, le colonisateur est venu les évincer de ces zones aujourd’hui impactées par le phénomène de l’extrémisme violent. Il y a comme une sorte de retour à l’histoire pour faire revivre l’aspiration à règne Peul. Là, c’est la dimension idéologique qu’il fait mettre en avant. 

Il y a des théories djihadistes qui soutiennent que la conquête du territoire est une dimension importante pour légitimité le terrorisme. Ainsi, conquérir des espaces fait partie de l’idéologie djihadiste.  Parce que vous ne pouvez pas être légitime si vous ne contrôlez pas un espace. L’objectif principal du Jnim aujourd’hui est de contrôler les espaces. Pas question nécessairement de régner mais de les contrôler.

Dans quelle mesure les militaires au pouvoir au Burkina Faso et au Niger influencent-ils (positivement ou négativement) la lutte contre les violences terroristes dans les pays côtiers ?

Tout d’abord, je constate que ces armées se sont davantage équipées. Elles disposent de moyens qui, à mon avis, ne suffisent pas pour vaincre les terroristes. Mais elles disposent de moyens leur permettant de mener des actions spectaculaires et d’éliminer quelques terroristes dans ces régions. C’est le constat que l’on peut faire en observant toute la propagande. On voit quand-même des efforts. D’un point de vue factuel, des actions sont entreprises. C’est précisément lorsque ces groupes sont menacés qu’ils fuient les attaques pour se réfugier sur le territoire béninois. On a également observé que, chaque fois qu’ils attaquent au Bénin et qu’ils tentent de se replier au Burkina, ce dernier mène des actions en les interceptant et en les frappant. En Janvier et en Avril, cela a été observé. Cela montre que ces armées cherchent à limiter l’impact de la nocivité de ces groupes sur le Bénin et le Togo.  Cependant, malgré l’artillerie dont disposent ces armées, le terrorisme ne fait que s’étendre non seulement dans leur pays mais aussi dans les pays voisins. La preuve est qu’il y a certes de récupération de territoires, mais il y a également des territoires qui se perdent. 

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