Par la Rédaction
Ils sont au total trente-un candidats issus des écoles primaires, collèges et lycées du Togo à prendre part à cette quatrième édition du concours national d’épellation “ National Spelling Bee”. L’objectif reste le même, améliorer le niveau de connaissance des enfants et jeunes togolais dans la langue française.
Le lancement officiel s’est tenu ce 25 janvier 2025 dans les locaux de l’école nationale des sages-femmes du Togo. Pour l’association Be a blessing, le défi d’avoir des élèves qui ont une mainmise sur les leçons de grammaire, de vocabulaire et une bonne maîtrise des mots de la langue de Molière doit être relevé.
“ Le National Spelling Bee, qui avait d’ailleurs commencé avec le nom Éco des Lettres, reste toujours une occasion que nous créons, une plateforme que nous créons pour l’apprentissage. Mais en même temps, c’est une occasion ludique pour les enfants. Nous leur donnons l’opportunité de connaître des mots, d’apprendre des mots, d’épeler des mots, pour pouvoir améliorer leur performance à l’école et d’aller vers l’excellence dans l’éducation que nous voulons au Togo. Ce qui nous a encore plus motivés cette année, c’est de voir la note du ministère qui est sortie par rapport aux écoles et aux manières de travailler à l’école, qui invite les chefs d’établissement, les enseignants, à faire attention aux fautes. Parce que les fautes des mots, les fautes dans les phrases et tout, ça devient récurrent et à tous les niveaux à l’école. Donc, les apprenants, à travers ces compétitions, travaillent leur vocabulaire. Mais au-delà de ça, ils apprennent également à se tenir devant l’école. Ils apprennent à se tenir devant le public. Ils apprennent à prendre confiance en eux-mêmes. Ils apprennent aussi à échouer, parce qu’on échoue d’une manière saine.” indique Kifayath Morou, présidente de l’association Be a blessing.

Pour directement aller à l’essentiel courant cette 4ème édition, l’association Be a blessing a choisi de faire une épuration des nombreux candidats afin de disposer d’excellents participants pouvant concourir.
“Nous avions pour les éditions passées en tant que comité d’organisation travaillé sur pratiquement une centaine allant vers 200 candidats et pour cette année nous avons essayé de travailler avec les écoles partenaires et aussi les parents pour pouvoir avoir juste les meilleurs candidats venant à la nationale. Donc nous essayons de faire une phase de filtration que les écoles se chargent de faire en interne. C’est beaucoup plus cette innovation qui nous permet également de nous élever, ce qui fera que des candidats peuvent venir d’un peu partout parce qu’ils ont déjà passé cette étape et qu’ils ont pu faire preuve d’excellence déjà au niveau de leur l’école”, a déclaré Kifayath Morou, présidente de l’association Be a blessing.

Le ministre de tutelle, très engagé à soutenir les nombreuses initiatives dans le domaine éducatif a voulu encourager ladite association qui, à travers ce concours, œuvre pour le développement des élèves dans le pays. Il s’est fait représenter par Kodzo DAGBEDJI, conseiller technique du ministre des enseignements primaire et secondaire.
“Je crois que le ministère des enseignements primaires et secondaires, dans sa quête permanente de la recherche de la qualité dans le système éducatif, adhère à toute l’initiative qui nous permet d’atteindre cet objectif qui est la qualité, pour que notre système éducatif soit fort et orienté vers le développement de notre pays. C’est pour cette raison fondamentale que le ministre encourage par sa présence, à retenir les invitations de nos partenaires à toute l’initiative. C’est ce qui motive notre présence.” a fait savoir Kodzo DAGBEDJI.

Elvis Siméon KUAGBE, gagnant de l’édition 3 au niveau collège prodigue quelques conseils aux participants de l’édition 4.
“J’ai retenu qu’il ne faut pas seulement se fier aux autographes des mots, mais il faut aller à l’essence même, à la grammaire et toutes les règles qu’il faut suivre pour pouvoir bien composer ces mots. Donc, tout, c’est l’orthographe, mais de manière générale. Et ce n’est pas une question de venir retenir les mots et venir réciter. Il faut maîtriser ces mots et en déduire comment on a fait ça, on a écrit ça, comme ça.”
Pour cette phase éliminatoire, chaque candidat, peu importe le niveau, a passé l’étape d’épellation de cinq mots. Les qualifiés seront convoqués pour l’étape des demi-finales. Ceux qui auront réussi à passer l’étape des phases éliminatoires, à savoir avoir trois mots corrects sur les cinq qui leur seront communiqués, iront à la demi-finale qui est prévue pour le 22 février. Et après la demi-finale du 22 février, ce sera la finale, le 22 mars.
