Par Par Freddy Roger Amegnignon
Un atelier stratégique de renforcement de capacités sur les droits numériques s’est tenu ce mercredi 2 juillet 2025 à Lomé. Initié par « Paradigm Initiative » une organisation panafricaine en partenariat avec Média Digital Institute.
Cette rencontre de Lomé, à en croire les promoteurs, vise à engager un débat franc et sincère sur le cadre réglementaire en vigueur du numérique au Togo. Objectif: proposer des réformes adaptées aux réalités, conformément aux engagements internationaux pris par le pays.

La rencontre a également permis aux participants de s’imprégner du cadre législatif et technique lié au droit numérique au Togo. Au cours des travaux , il a été également question de faire une analyse critique de plusieurs textes législatifs clés, notamment la loi sur la cybersécurité de 2018, le Code du numérique, en particulier les articles relatifs au blocage de sites et à la désinformation, la loi sur la sécurité intérieure, ainsi que la loi sur la protection des données personnelles adoptées en 2019.
Tous ces textes sont passés en revue et mis à la lumière de nouveaux défis, tels que la surveillance numérique, la protection des données personnelles et les impacts croissants de l’intelligence artificielle.

Nous sommes à Lomé pour passer en revue l’ensemble des dispositifs régissant la vie numérique au Togo. Il s’agit de garantir un meilleur accès au numérique tout en assurant une protection complète des citoyens, de leurs identités et de leurs données personnelles. Nous formulerons des recommandations basées sur les réalités socioculturelles, politiques et économiques du pays », a déclaré Moussa Waly SENE, responsable des Programmes Francophones chez Paradigm Initiative.
Portée sur les fonds baptismaux en 2007, Paradigm Initiative est une organisation à but non lucratif qui œuvre à connecter les jeunes africains aux opportunités offertes par le numérique, tout en défendant leurs droits en ligne.

Aussi, faut-il le préciser l’organisation panafricaine se focalise sur deux volets, notamment l’inclusion numérique, à travers les programmes de formation aux compétences de base et professionnelles, et sur la promotion des droits numériques, par le biais de l’analyse des législations et le plaidoyer pour un cadre plus respectueux des des droits humains en ligne.
Notons que diverses personnalités du monde numérique ont contribué à éclairer la lanterne des participants, notamment Me Adjalle-Dadzi Yao Délali avocat au barreau de Lomé sans oublier l’ancien ministre de la communication, le professeur Akoda Ayewadan.
