Par Dimitri AGBOZOH-GUIDIH
Vladimir Poutine et Donald Trump ont convenu ce mardi d’une trêve de 30 jours sur les frappes contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes, selon le Kremlin. Cette initiative, lancée lors d’un appel téléphonique, prévoit également l’échange de 175 prisonniers de guerre de chaque côté ce mercredi.
Cependant, cette avancée limitée n’a pas débouché sur un accord global de cessez-le-feu, l’issue restant incertaine.
La Russie met en avant des conditions spécifiques. En effet, le Kremlin a indiqué que Vladimir Poutine avait accepté la proposition de Donald Trump. Cependant, la Russie a posé des conditions importantes pour l’instauration d’un cessez-le-feu plus large : l’arrêt complet de l’aide militaire occidentale et du partage de renseignements avec l’Ukraine.
Volodymyr Zelensky, quant à lui, a exprimé sa réserve. Tout en se disant favorable au principe d’une trêve de 30 jours, il a appelé à une clarification des détails de la proposition américaine. Il trouve les exigences russes intenables, estimant qu’elles viseraient à affaiblir l’Ukraine et qu’elles ne permettent pas un arrêt complet des hostilités.
De l’autre côté, l’Occident maintient son soutien à l’Ukraine. Face à ces déclarations, les dirigeants européens, Olaf Scholz et Emmanuel Macron, ont réaffirmé leur soutien à l’Ukraine et à la poursuite de l’aide militaire. Ils ont assuré le maintien d’un soutien indéfectible à Kiev face à l’agression russe.