Par la Rédaction
Les Mauritaniens ont fini par adopter l’utilisation des sacs facilement dégradables. Cette pratique, désormais ancrée dans le quotidien de la population mauritanienne, permet au pays de sauvegarder et de préserver son environnement pour éviter que les sachets plastiques ne se retrouvent partout dans le pays.
Au bord de la route, dans les marchés, supermarchés, boutiques, restaurants, etc… aucun produit n’est plus livré dans des sachets plastiques. En lieu et place des plastiques, des sacs facilement dégradables mais à usage multiples. Fabriqués à base des papiers et des matières avec zéro incidence et zéro impact sur la santé des êtres humains, l’utilisation de ces sacs vient confirmer cette volonté manifestée par les autorités mauritaniennes depuis 2013.
En effet, le 1er janvier 2013, la Mauritanie adopte la loi interdisant l’utilisation des sachets plastiques. Ainsi, la fabrication, la commercialisation et l’usage des sachets plastiques sont strictement interdits pour sauvegarder et préserver l’environnement dans le pays. Dans ce sens, les contrevenants à cette mesure s’exposent à de graves sanctions.
Toute la chaîne de valeur, c’est-à-dire, les fabricants, importateurs et utilisateurs de sachets plastiques encourent des des peines de prison ferme pouvant aller jusqu’à un an et des amendes atteignant un million d’ouguiyas (monnaie mauritanienne) soit 2315 euros.
Si de part le passé les sachets plastiques se retrouvent partout dans les villes du pays précisément dans la ville de Nouakchott, créant ainsi des tonnes de déchets plastiques, la situation semble améliorée. Même si les autorités notent quelques égarements de la part de certains citoyens, la majorité des mauritaniens ont compris la nécessité pour eux de préserver la propriété dans leurs pays.
L’on se rappelle qu’en 2013, Amedi Camara, le ministre mauritanien de l’Environnement, à l’époque expliquait que la quasi-totalité des déchets d’emballages plastiques ne sont pas collectés et se retrouvent dans le milieu naturel, terrestre et marin, où ils sont parfois ingérés par quelques espèces marines et le bétail, entraînant leur mort. Presque 80% des bovins tués aux abattoirs de Nouakchott sont porteurs de sacs plastiques dans leur panse.
11 ans après l’adoption de cette loi, les autorités mauritaniennes se réjouissent des fruits de cette politique environnementale.