Par la Rédaction
L’ambassade des Etats-Unis au Burkina-Faso annonce la suspension des services de délivrance des visas à compter de ce 10 octobre 2025. Il s’agit d’une décision unilatérale pris par l’administration Trump qui renvoie tout demandeur burkinabé vers leur ambassade à Lomé au Togo.
Un coup dur auquel les autorités burkinabé attendent le moins. Pire encore la population du pays des hommes intègres n’ont pas vu venir cette suspension de demande et d’octroi de visa sur leur territoire. C’est le signe d’un refroidissement diplomatique entre le pays d’Ibrahim Traoré et celui de Donald Trump.
Pour Washington, le transfert du traitement des dossiers de demandes de visa, de Ouagadougou à Lomé est du à des manquements répétés » dans le respect des règles liées à l’usage des visas touristiques et étudiants accordés au Burkinabé.
Le chef de la diplomatie burkinabé, Karamoko Traoré, évoque un effet surprise de cette note verbale de l’ambassade américaine officialisant cette suspension dans la journée du 9 octobre 2025. Il déclare à la presse locale :
« C’est avec surprise que nous avons reçu cette note confirmant ce qui, jusque-là, relevait de simples rumeurs sur les réseaux sociaux ».
Selon le ministre des affaires étrangères du Burkina-Faso, l’acte posé par Washington fait suite au refus de sn pays de céder aux demandes indécentes des Etats-Unis de se servir de leur pays pour expulser certains ressortissants étrangers.
Selon Karamoko Traoré, Washington aurait proposé à son pays d’accueillir sur son sol des ressortissants africains expulsés des États-Unis dans le cadre de sa politique migratoire. Une offre sèchement refusée par Ouagadougou. Il affirme :
« C’était une proposition indécente et contraire à notre valeur de dignité. Le Burkina Faso ne saurait être transformé en terre de déportation »
Mais il promet que le Burkina-Faso répondra aux Etats-Unis pour cette mesure unilatérale. Karamoko Traoré prévient:
« En diplomatie, on parle de réciprocité. Nous prendrons les mesures qu’il faut, à la limite de celles décidées par les États-Unis, sans pour autant compromettre l’amitié et la fraternité entre nos deux peuples. »