Togo/ Les journalistes outillés au b.a.-ba de l’humour

Julien
By Julien 2 Min Read

Togo/ Les journalistes outillés au b.a.-ba de l’humour

Des journalistes culturels, à l’initiative de l’association qui les rassemble, Journalistes unis pour la promotion de la culture au Togo (JUCUT), ont été formés aux rudiments de l’humour et de l’écriture humoristique. C’était au cours d’une rencontre jeudi 19 septembre dernier à l’espace culturel MIVA.

« C’est primordial de faire participer les hommes de médias à ce que l’on fait, parce que ce sont eux qui relaient ou portent haut les informations. Si on ne les associe pas à ce métier qu’on fait, c’est comme prêcher dans le désert», a indiqué Valentin Vieyra, humoriste et formateur principal au cours de cette séance, en signe d’intérêt pour les acteurs que les journalistes soient formés en la matière.

Valentin Viera, humoriste et formateur

Valentin Vieyra a ainsi outillé les journalistes sur l’humour en tant que métier, ses composantes, les différents types d’humour (one-man-show, stand-up, humour noir, clonage, sketch-up, etc.), le travail préparatoire pour aboutir à un spectacle, la différence avec la blague…La rencontre a surtout permis aux participants de savoir que l’humour se base avant tout sur l’écriture selon des codes établis, d’être outillés aux terminologies appropriées, de savoir ce qu’est la vanne ou le punchline, les diverses parties de l’humour – contexte, propos établi et chute-, etc.

« Les journalistes s’inscrivent le plus souvent dans la généralité. Nous voulons justement les outiller sur l’humour afin de rendre mieux leurs productions (…) La couverture d’un spectacle de musique par exemple est différente de celle d’un spectacle d’humour, il faut maitriser le vocabulaire adapté pour faire de meilleures productions», a expliqué Marcel Ayi Atayi, Président du JUCUT.

La présente formation fait partie d’une série prévue par l’association afin d’outiller les journalistes dans les divers domaines de la culture. L’objectif ultime, à en croire M. Atayi, c’est de « former les journalistes culturels pour leur permettre de se spécialiser dans les différents domaines d’art ».

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