Par la Rédaction
Le voile se lève tout doucement ou presque sur le double scrutin du 29 avril 2024. L’opposition dite traditionnelle, elle non plus n’aura résisté à la vague » bleue » lors des élections législatives du 29 avril 2024. Et selon les résultats encore provisoires de la CENI, UNIR plie rapidement l’affaire en une manche.
Le parti de Faure Gnassingbé arrive largement en tête avec 108 députés très loin devant l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) qui sera représenté au parlement par 2 députés. L’Alliance nationale pour le changement (ANC), les Forces démocratiques pour la République (FDR) et la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) signent aussi leur entrée au parlement avec 1 député pour chacune de ces formations politiques.
« En récapitulatif, la répartition des 113 sièges à l’Assemblée nationale se présente comme suit. ADDI (Alliance des Démocrates pour le développement intégral) a 2 députés, ANC (Alliance nationale pour le changement) a 1 député, DMP (Dynamique pour la majorité du peuple) a 1 député, FDR (Forces démocratiques pour la République) a 1 député, Unir (Union pour la République) 108 députés », a déclaré Dago Yabré, le Président de la CENI après l’annonce des résultats circonscription par circonscription.
Résultats des courses, ADDI avec ses deux députés devrait enfiler le costume de chef de file de l’opposition. Quant à l’ANC de Jean-Pierre Fabre, elle continue de s’enliser, perdant même son traditionnel fief qu’est la capitale au profit du parti au pouvoir. Autre enseignement, certains partis à l’instar du NET, PDP ou encore MRC seront désormais des partis extra-parlementaires.
Selon les chiffres communiqués par le Président de la CENI, les dernières élections ont connu une participation de 2 565 623 électeurs sur les 4 203 711 électeurs inscrits. Ces chiffres confirment donc un taux de participation de 61,03%.
Si ces résultats venaient à être confirmés par la cour constitutionnelle, UNIR se chargerait alors de choisir en son sein le prochain Président du conseil des ministres.
Le Togo étant désormais passé sous un régime parlementaire, l’on voit mal comment ce poste pourrait échapper à l’actuel Président de la République Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005.