Conflit israélo-arabe: Quid des travailleuses domestiques africaines? Le MMLK s’interroge
Par la rédaction
Alors que l’on se dirige vers une situation d’instabilité socio-politique prolongée dans le Golfe, le Mouvement Martin Luther King s’inquiète du sort des travailleuses domestiques africaines qui y vivent. Parmi elles, les togolaises parties dans les pays du Golfe à la recherche du mieux-être. Et pour le mouvement, il y a urgence que les premiers responsables du continent tournent leurs regards vers leurs filles en grosse difficulté.
Le MMLK est dans l’anticipation d’un éventuel embrasement de la toute la région du Proche et du Moyen-Orient. D’où la présente sortie, telle un cri d’alarme.
‘‘Ce qui préoccupe le MMLK en ce moment précis est le sort des femmes travailleuses domestiques dont les pays du Golfe et du Moyen-Orient sont majoritairement leur destination avec des conditions de vie souvent déplorables. A la recherche d’une meilleure situation de vie, nombreux sont ces compatriotes Africains qui vivent dans ces pays afin de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles restées ici en Afrique. En ces temps durs où le dialogue vers un cessez-le-feu, le calme et la paix peinent à être envisagés, leur vie est -elle protégée par leurs employeurs ?’’, s’interroge le mouvement.
Concrètement, le mouvement présidé par le pasteur Edoh KOMI formule des propositions tangibles : ‘‘le MMLK appelle et exhorte les pays africains plus spécifiquement les dirigeants à une prise de décision rapide pour la protection ou le rapatriement de ces compatriotes coincés dans cette situation subversive sans issue. Il est temps d’agir pour protéger la vie des ressortissants Africains dans cette partie du monde désormais instable et vulnérable’’, a-t-il relevé.
Il sied de noter que le MMLK n’est pas à sa première sortie sur la situation déjà très criarde des travailleuses domestiques africaines installées dans le Golfe. Mais face à l’urgence d’un élargissement du conflit entre l’Israël et le Hamas, ces africaines se retrouvent plus que jamais au pied du mur.